Commentaire : ne mettons pas toutes les entreprises dans le même panier !
Ne mettons pas toutes les entreprises (agro ou autres) dans le même panier… si certaines devraient sûrement améliorer leurs conditions salariales d’autres proposent des postes attractifs. Il est quand même aberrant que des centaines de postes soient non pourvus en Centre-Bretagne… Afin de se faire une réelle opinion sur une entreprise, un poste, les conditions salariales, l’ambiance de travail…. ne serait-il pas mieux d’abord de postuler, avoir un entretien, une période d’essai et ensuite décider si un poste nous correspond ou non plutôt que de rester sur une idée préconçue d’un secteur ou l’image d’une entreprise véhiculée par d’autres ? Un travail reste une expérience propre à chacun, alors pourquoi risquer de manquer une opportunité d’embauche ?
Article Ouest France : https://www.ouest-france.fr/bretagne/recrutement-la-filiere-alimentaire-craint-de-manquer-de-bras-5705156
Recrutement. La filière alimentaire craint de manquer de bras
Industries agroalimentaires et commerces de détail représentent près de 100 000 emplois dans la région. Alors que l’activité repart, elles peinent encore à recruter.
« On a plus de mal à les faire venir qu’à les garder », résume Jean-Luc Cade, pour décrire le problème de recrutement que connaissent, de longue date, les entreprises du secteur agroalimentaire, en Bretagne. Elle ont du mal à trouver des candidats mais, une fois passés les six premiers mois, le turn over des salariés n’est pas plus élevés qu’ailleurs. En 2017, ce secteur qui représente près de 100 000 emplois a embauché 9 200 personnes en contrats à durée indéterminée. Mais 43% des établissements disent avoir eu du mal à recruter.
«Donner des perspectives»
Syndicat de salariés et organisations patronales partagent le même constat: le secteur, malgré ses fortes potentialités, n’est pas assez attractifs. « Historiquement, on a du mal à pourvoir l’ensemble des offres, constate Marie Kieffer, responsable du « pôle social » de l’ABEA. Il y a, à la fois, un manque de candidats et des profils qui ne correspondent pas. »
L’apprentissage pourrait être une solution. Mais « sur 74 000 salariés dans l’industrie agroalimentaire, on ne compte que 340 apprentis », déplore Jean-Luc Cade qui espère que la réforme de la formation professionnelle permettra d’atteindre 550 apprentis dans les deux ans.
Formation, précarité, rémunérations: à demi-mot, les responsables de l’ABEA admettent que les entreprises ont, pour un certain nombre d’entre elles, des efforts à faire pour se rendre plus attractives. « Il faut donner des perspectives aux jeunes, insiste Annie Saulnier, la présidente. L’agroalimentaire peut être un ascenseur social. »
https://www.ouest-france.fr/bretagne/recrutement-la-filiere-alimentaire-craint-de-manquer-de-bras-5705156