JORIS IDE : Une société à la une de la couverture
20 ans d’existence, 60 salariés, 17.000 t d’acier transformées par an et un savoir-faire qui s’exporte dans une dizaine de départements français : l’entreprise Joris Ide Bretagne, à Saint-Caradec, continue de grandir.
Le revêtement du Palais des sports, c’est eux… Installés sur la zone d’activités de Bel Air, les 60 salariés de Joris Ide Bretagne produisent et commercialisent depuis plus de vingt, dans tout le nord-ouest de la France, un produit en apparence des plus communs mais nécessitant un haut degré de maîtrise et de savoir-faire : les enveloppes métalliques de bâtiments. Dirigée depuis 2010 par Jean-François Le Duc, la petite entreprise, fondée par son père en 1994, a bien grandi. Intégrant au passage, en 2007, le groupe belge multinational Joris Ide, fort de plus de 1.000 collaborateurs.
40 M€ de CA en 2014
Une intégration dans un grand ensemble que le directeur du site ne vit pas comme une contrainte, bien au contraire. « Nous conjuguons des atouts, explique le jeune dirigeant, âgé de 35 ans. Nous sommes restés fidèles à notre politique de proximité des clients, c’était dans nos gènes et ça le restera. Et faire partie d’un groupe nous apporte une grande valeur ajoutée ». Des produits diversifiés qui permettent de répondre positivement à une grande quantité de demandes : « Que ce soit dans la couverture classique en neuf, mais aussi dans les projets de rénovations de bâtiments ou de travaux d’isolation par l’extérieur. On a aussi des gammes complètes de produits, pour tous types de clients, qu’ils soient industriels, agriculteurs ou particuliers ». Et dans un contexte économique qui ne prête guère à l’optimisme, Joris Ide Bretagne ne semble pas nourrir pas d’inquiétude. « La visibilité économique de nos clients s’est pourtant réduite à 2-3 mois ces derniers temps », concède le directeur. Mais le chiffre d’affaires, en 2014, a encore bondi, passant de 35 à 40 MEUR.
Effort de formation
La plus grande force de Joris Ide Bretagne ? Être capable de répondre à la demande dans un délai des plus courts. « À compter de la commande, on est capable de livrer en 48 h. Ça, très peu d’entreprises savent le faire », explique Jean-François Le Duc. Une exigence qui nécessite des équipes performantes à tous les niveaux, de la production jusqu’à la commercialisation. Et pour cela, le directeur investit beaucoup dans ses salariés. « Ils passent du temps en formation, c’est très important. Et valorisant, tant pour eux que pour nous, quand nous pouvons leur proposer des évolutions de carrière. »
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